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LES FAITS

Le 16 décembre 2001, Madagascar vit son 1er tour des élections présidentielles.

Au cours du dépouillement du 1er tour, deux candidats sortent du lot : Didier RATSIRARAKA (président sortant) et Marc RAVALOMANANA (maire d'Antananarivo).

Le ministère de l'intérieur proclame la venue d'un 2° tour. Mais Marc RAVALOMANANA estime qu'il a gagné les élections.

Signalons que ce fut la 1ère fois, pour des élections, qu'un décompte et une proclamation de résultats ont été aussi rapide.

Didier RATSIRAKA demande le 2ème tour. Il est fait appel à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) pour vérifier le décompte des voix (chose difficilement réalisable). Le verdict de la HCC tombe : le scrutin est validé.

Marc RAVALOMANANA dénonce ce verdict et en appelle au peuple malgache dans un discours fait dans la capital. A ce moment là, le peuple lui demande de s'autoproclamer Président. Après réflexion, il accepte et c'est la cérémonie d'investiture. Les églises le soutiennent. Des manifestations ont lieu tous les jours sur la place mythique du 13 mai.

Des représentants de l'O.U.A. tentent de désarmocer la crise. Peine perdue.

Madagascar se retrouve par la suite avec deux présidents, deux gouvernements.

Sur six chefs de Province, cinq décident de rejeter Marc RAVALOMANANA. Ils décident de déplacer la capital sur Toamasina, fief de Didier RATSIRAKA.

Le pays va de plus en plus mal. L'économie est au plus bas. Les prix grimpent. Les partisans de RATSIRAKA érigent un barrage à Brickaville pour bloquer l'approvisionnement d'Antananarivo en carburant.

Des morts sont dénombrés sur Toamasina sur Nosy Be. A Fianarantsoa il en est de même. Les communications téléphoniques sont coupés. La guerre des ondes a lieu. Le ciel de Toamasina est zone non grata. Des avions en provenance d'Algérie attérissent sur des zones détenues par Didier RATSIRAKA.

Et Antananarivo se trouve de plus en plus isolée par des faits de sabotage de ponts.

Cette situation est des plus critique. Didier RATSIRAKA prévoit un 2ème tour pour le 28 avril 2002.

Une guerre ethnique doit être évitée. Le 29 mars le pays a commémorer les évènements de 1947 qui ont fait des milliers de morts sur la grande île.

Avril - Mai 2002, les ponts sont toujours sabotés. Après la rencontre sur Dakar entre les deux protagonistes, personne ne lâche. La H.C.C. a finalement déclaré M. RAVALOMANANA vainqueur. L'investiture a eu lieu le 06/05/2002. L'ex président ne démord pas et les 5 chefs de province veulent créer un état à part entière.

Juin 2002, l'O.U.A. a demandé que viennent à la table des négociations. Les 2 protagonistes en terrain neutre (DAKAR II). Vu les évènements dans le nord de l'île, cette réunion à Dakar prévue le 08 aura du mal à se réaliser. L'ex président a fait appliquer une surtaxe de 100% sur les produits pétroliers. La population est toujours prise en otage de fait malgré les interventions militaires de l'armée gouvernementale RAVALOMANANA.

Paris a donc affrêté 2 avions pour les protagonistes. Mais rien, rien de positif n'est sorti. Chacun reste dans ses positions. Et Mada s'enfonce de plus en plus. Les vieux démons ressortent comme à un certain moment de notre histoire. Que dire de l'unité du pays ? Un vague souvenir...

Le 14 juin, le président élu de Madagascar, Marc Ravalomanana, a fait vendredi un grand pas vers la victoire, son armée ayant pris le contrôle de deux capitales de province jusqu'alors tenues par les partisans du président sortant Didier Ratsiraka.

Le camp Ratsiraka ne contrôle plus que deux des six provinces de la Grande-Ile. Le départ-surprise de M. Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975 à l'exception d'une courte période de 1991 à fin 1996, a débloqué une crise née de la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle, et qui a dégénéré en affrontements militaires.

Le 22/06/02,Réunis au sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) consacré à la crise politique malgache, les dirigeants africains ont appelé samedi à l'organisation de nouvelles élections dans l'île de l'Océan indien, préconisant la mise en place à la tête du pays d'un gouvernement neutre de transition jusqu'à la résolution du différend entre le président élu Marc Ravalomanana et l'ancien chef d'Etat Didier Ratsiraka.

La France a appuyé le plan de règlement de la crise à Madagascar présenté vendredi par l'Organisation de l'unité africaine et rejeté le président élu, Marc Ravalomanana.

Le 26/06/2002, jour anniversaire del'indépendance, pour la 1ère fois la France n'a pas délégué un de ses représentants pour les diverses cérémonies. Le président dess Etats-Unis a envoyé par l'intermédiaire de son ambassadeur, une lettre de félicitations au Président M. RAVALOMANANA.

Le 03/07/2002 ,la France a reconnu mercredi Marc Ravalomanana comme "président de la République" de Madagascar, une semaine après les autres bailleurs de fonds traditionnels, à l'occasion de la visite à Antananarivo de son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin.

 

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